Fin de Naheulcraft

Le projet Naheulcraft a pris fin en août 2021.
Le site naheulcraft.com reste accessible aux visiteurs à titre d'archive.
De plus, les personnes inscrites avant août 2021 peuvent toujours se connecter à leur compte et accéder à leurs données.
Cependant, pour les nouveaux arrivants, il n'est plus possible de s'inscrire et de créer un compte.

Le staff de Naheulcraft continue de se réunir et prépare activement un nouveau projet de serveur de jeu, inspiré de Naheulbeuk, qui utilisera Hytale comme support.
Hytale est un jeu inspiré de Minecraft, développé par Hypixel Studios, dont la sortie est prévue en 2023 au plus tôt.
Ce projet se nommera "Waldorg" et succédera au projet Naheulcraft. Le nom "Waldorg" est inspiré d'une des villes de l'univers de Naheulbeuk.
Au programme, un nouveau site internet, un nouveau gameplay, de nouveaux lieux à visiter.

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Calendrier Lunaire de la terre de Fangh
Une autre façon de dater.
jeudi 17 mars 2005. par Nak’hua Thorp

Comme dans tout monde multiculturel qui se respecte, il y a par chez nous plusieurs façons de compter le temps qui passe. La plupart des gens ont adopté le calendrier dit "urbain" qui fonctionne par décades et jours fériés. Vous pouvez depuis quelque temps déjà lire dans ces pages un descriptif de ce calendrier tel qu’il est utilisé à Waldorg [1]. Cependant, parallèlement à celui-ci, les druides et certains elfes utilisent un calendrier lunaire, basé sur le cycle de la lune de l’Ordre, parce qu’il faudrait être sacrément siphonné pour tenter de baser quoi que ce soit sur le comportement de la lune du Chaos.

Sur la terre de Fangh, une année compte treize lunes. Mais comme la durée exacte de l’année est variable ascendant chaotique chiant, seules douze de ces lunes ont une durée fixe de vingt-huit jours. La treizième, à durée variable pour s’ajuster aux fluctuations astronomiques, est dite "lune maudite du Chaos". A ne pas confondre avec la lune du Chaos, l’astre. Suivez, un peu !

A une certaine époque, le calendrier lunaire commençait aux premiers jours du printemps, mais c’était vraiment trop le bordel pour les conversions entre les deux systèmes de dates. Le problème fut donc abordé au conseil du Bureau Druidique (BD) de l’an Goulême. Il en résulta une bulle qui modifia l’ordre des lunes pour coller avec le calendrier urbain.
Les lunes

1- Keleurithil, la lune des plants sous terre. (J+28)
Traditionnellement, on reste chez soi bien au chaud, et on donne à manger aux oiseaux qui ont été trop idiots pour migrer vers des terres plus chaudes pendant qu’il en était encore temps. En l’honneur de Keleur, le dieu aux deux visages, certains druides portent des masques derrière la tête pendant toute cette première lune [2].

2- Dif’isil, la lune des perce-neige. (J+56)
La première semaine de Dif’isil a lieu la fête druidique de la Chandleur [3], au cours de laquelle on mange des crêpes et beignets selon un rituel bien précis, propre à chaque congrégation. C’est aussi la lune dédiée à la découpe du lard sacré, car selon le proverbe, "la crêpe est aisée, le lard est Dif’isil".

3- Yrfoulmûn, la lune des nez meurtris. (J+84)
La nature s’extirpe enfin de l’hiver, et on en profite pour choper des rhumes. Rhumes viraux en début de lune, puis rhumes des foins quand le temps s’adoucit. Comme tout cela diminue l’odorat et donc le pouvoir d’Yrfoul, dieu de la puanteur, on lui a dédié cette lune en compensation. C’est en Yrfoulmûn qu’ont lieu la fête de Dékhon et l’équinoxe de printemps.

4- Walkithil, la lune des bourgeons. (J+112)
Cette lune est dédiée à Walkirime, déesse du chant, des bardes et de la poésie lyrique. C’est toujours au printemps que les poètes en herbe font des vers. Sans doute parce que le bourgeonnement ambiant leur monte à la tête.

5- Bakhoulë, la lune des douces brises. (J+140)
Bakhoul est le Dieu de l’équilibre, des arbres, des lapinous et de la nature contente et printanière. Grandes vénérations des Druides, qui organisent leurs grands conseils pendant les quatre jours médians de cette lune. Jadis les Hauts Bakhoules étaient les héraults de ce Dieu, mais comme tout fout le camp, leurs héritiers abâtardis par trop d’herbe à fumer des Hobbits ne sont que des Bas Bakhoules.

6- Sailormûn, la lune des navigateurs. (J+168)
Les Elfes Meuldors qui ont raté les navires pour rentrer chez eux pleurent beaucoup pendant cette lune. C’est également en Sailormûn que Gérard Pigeon (pas pire que Christophe Colombe) découvrit la Terre de Fangh. Le problème est qu’il était parti de la Terre de Fangh, s’était perdu en route et avait fait demi-tour sans le vouloir. Il fut pendu et écartelé à la mode moriac après avoir pris possession de "toutes les Terres Découvertes" au nom de son maitre le Voïvode d’Alaykjdu.

7- Fuhalië, la lune des jours sans fin. (J+196)
Le solstice d’été a lieu au début de cette lune qui marque le début des grands travaux des champs. C’est à cette période que l’abus de soleil et de fumée bleue inspira à des druides (dits "les Fuhalië") l’idée bizarre d’aligner des pierres levées dans une plaine. Depuis, les alignement dits "de canna" attirent chaque année leur lot de touristes.

8- Teikitisil, la lune des pèlerins. (J+224)
Les croyants profitent de la belle saison pour faire des pèlerinages vers divers lieux saints. Les pèlerins de Dlul sont de loin les plus nombreux. Ils ne convergent pas vers un lieu en particulier, mais vont à l’endroit de leur choix, aussi loin que possible des sanctuaires d’Oboulos.

9- Peri’më, la lune du déclin des jours. (J+252)
Les jours se font plus courts et les nuits plus fraîches. Le troisième jour de Peri’më a lieu la fête druidique de Lamarie, prétexte à un bal au cours duquel les filles sont vêtues de bleu. Les druides fêtent Oboulos un jour plus tard que tout le monde, car la fête officielle d’Oboulos tombe un Dlulerin (voir plus bas). C’est traditionnellement le moment de jeter les produits les moins frais du garde-manger.

10- Petipanië, la lune des bourrasques. (J+280)
C’est la lune de l’équinoxe d’automne, et aussi de la fête du vin nouveau frelaté, généralement boudée par les druides qui préfèrent les boissons maison à base de pomme (surtout de pomme) ou d’autres plantes. Son nom vient de Petipani, déesse du lembas, qui en donna la recette aux elfes un jour d’automne et qui aurait mieux fait de s’abstenir (d’ailleurs, ce jour n’est pas fêté).

11- Taratasta, la lune des citrouilles. (J+308)
Quatorze jours après la fête des pommes commence la semaine des esprits, qui culmine avec la fête d’Hallovehina, au cours de laquelle on rend hommage aux esprits des morts en jouant à se faire peur et en mangeant de la citrouille. La tradition veut que le soir d’Hallovehina, les jeunes garçons tentent de surprendre les filles dans leur bain.

12- Malgarë, la lune des premiers gels. (J+336)
Cette lune porte le nom de Malgar, un obscur dieu de l’amour qui vivote depuis toujours dans l’ombre de la flamboyante Lafoune. En marge des réserves de bois et de nourritures pour l’hiver, le point culminant de cette lune est le Malgarday, où les célibataires qui désirent trouver l’amour portent des chapeaux ridicules pour qu’on les repère. Les soirées dansantes organisées à cette occasion attirent tant de monde que les participants laissent leurs véhicules n’importe où sur la voie publique (les fameuses voitures de Malgarë).

13- Gudnaïthmûn, la lune maudite du Chaos (durée variable)
En fait, c’est tout au long de l’année que la lune de l’Ordre subit l’influence gravitationnelle de son homologue chaotique, mais par commodité, on reporte l’ensemble des perturbations du cycle sur une seule lune, qui du coup, dure de 26 à 34 jours environ. Les années où Gudnaïthmûn dure exactement 28 jours sont considérées comme exceptionnellement fastes, mais comme on ne le sait pas avant la fin de l’année, il est trop tard pour profiter de la chance.
Les semaines

Chaque lune est découpée en semaines de sept jours, y compris la treizième, ce qui nécessite quelques ajustements au moment de repartir sur une nouvelle année après la période de vénération de Dlul. Mais le reste de l’année, les jours se succèdent invariablement dans cet ordre :

- Obouloserin, jour du Grand Travail. Ce jour est considéré comme propice au démarrage de tous les grands travaux. Malheureusement, dans certains cas, la bénédiction d’Oboulos ne suffit pas (comme le prouvent les aléas du chantier de la future voie rapide entre Glargh et Waldorg).
- Crômerin, jour de la Grosse Baston. Il est d’usage de déclarer la guerre ce jour-là, et ce même si Crôm s’en fout, car il ne sait pas quel jour on est.
- Menestrin, jour des Belles Rimes. Dit aussi "jour des enfants", parce que la poésie est considérée par les vieilles barbes qui nous gouvernent comme un passe-temps un peu infantilisant... C’est le jour béni par les muses pour l’inspiration, paraît-il.
- Ilshidrin, jour de la Grosse Tête. Ilshidur, général humain, fut (de son propre avis) le principal artisan de la défaite de Gzor lors de sa guerre contre les Peuples Libres qui vit la destruction du royaume Elfe de Gondolavenis. Ilshidur avait un égo surdéveloppé, écrivit ses propres éloges à la troisième personne et n’hésita pas, lorsqu’il fut nommé Dictateur de Moriaquie pour la durée de la Guerre, à donner son nom à un jour de la semaine lunaire. Incidement, c’est un Ilshidrin que Gzor avait lancé sa nouvelle campagne qui devait soumettre les Peuples Libres [4].
- Lafounerin, jour des Belles Amours. C’est le meilleur jour pour les sorties en amoureux et pour les parties fines, à deux ou à plusieurs.
- Caddyrin, jour de la Longue Liste. La plupart des habitants de la Terre de Fangh se ruent dans les Marchés de Grande Taille et autres Grands Marchés pour y faire leurs courses de la semaine.
- Dlulerin, jour du Grand Repos. L’idéal est encore de ne rien faire. Au lit !

Si Gudnaïthmûn compte plus de 28 jours, on comble avec des Dlulerin jusqu’à la fin de l’année, pour respecter la vénération hivernale de Dlul. En revanche, si elle compte moins de 28 jours, on perd un Dlulerin, et il est d’usage dans l’ordre des Feignasses de porter le deuil jusqu’au premier Dlulerin de l’année suivante.
Anecdotes

Certains druides croient voir une prédestination dans le jour de naissance de chaque personne. La divinité liée à la lune et celle liée au jour de la semaine présideraient, d’une certaine façon, à la destinée de chacun. Evidemment, comme tout ce qui est lié aux astres et à la date de naissance, la théorie compte quelques ardents défenseurs, quelques détracteurs acharnés, et le reste du monde s’en fout royalement.

On peut noter que les sages-femmes se réfèrent également au calendrier lunaire pour suivre l’avancement d’une grossesse. D’une part, il est plus régulier que le calendrier officiel, et d’autre part, chez les humains et les elfes, la date de naissance peut être approximée en ajoutant dix lunes à partir des derniers machins... choses... enfin, trucs, quoi. La légendaire pudeur des nains empêche de savoir si c’est pareil chez eux [5].

Nak’hua Thorp, mage illusionniste en boule
et Cham von Schrapwitz, mage élémenthe à l’eau

Fondateur Black Lemming
Le 14/02/14 à 13:49

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